Le blog du directeur2017-08-04T12:51:08+00:00

« Le Blog du Directeur »

Mais pourquoi un blog du directeur

Le site internet du BISA méritait un petit coup de jeune, et il fallait bien le rendre « mobile-friendly ». Mais dès nos premières séances de travail, ma pauvre sœur, qui est par ailleurs notre talentueuse webdesigner, s’est heurtée à l’écueil d’intégrer à un site web structuré les divagations d’un drôle de zèbre de directeur qui a la fâcheuse manie de penser un peu en arborescence…

L’idée de me laisser un petit coin de liberté a ainsi germé peu à peu, d’où la création de cette rubrique.

Et me voilà pris de la fameuse angoisse de la page blanche… Mais ne désespérons pas. Au cours des semaines et des mois à venir, j’aurai certainement des coups de cœur, des coups de gueule, peut-être même des coups de blues, qui ne demanderont qu’à être exprimés.

Petite précision utile et nécessaire : le contenu de ce blog n’engage que son auteur.

310, 2024

Un problème ? bisa a la solution !

Le » Rubik’s Cube » a fêté ses 50 ans en 2024. L’occasion pour moi de me remémorer mon premier geste entrepreneurial…

Environ 10 ans après la création de cet engin diabolique, je participais à un camp de perfectionnement linguistique au Simplon. Même si cette participation était plus forcée que volontaire, il me reste des souvenirs merveilleux de ce séjour. En particulier, un des animateurs a organisé une activité autour du fameux Rubik’s Cube, et nous en a donné une méthode de résolution. Je dois avouer que j’ai été beaucoup plus attentif à ce cours qu’aux sessions d’allemand…

De retour chez moi, j’ai consciencieusement reporté ce que j’avais retenu de cette semaine de perfectionnement sur papier. J’ai dernièrement rencontré un ancien camarade d’école qui m’a rappelé que, l’année scolaire suivante, je monnayais le « mode d’emploi du Rubik’s Cube » à l’arrière du bus scolaire.

Bien que le mode d’emploi était d’un prix modeste au vu des heures de travail qu’il me fallait pour reproduire manuellement chaque exemplaire vendu, cette première action entrepreneuriale n’a pas été un grand succès. Je m’étais en effet probablement trompé de public-cible, les clients susceptibles de s’intéresser à mon produit étant probablement assis à l’avant du bus… Sans compter que pendant que j’étais occupé à cette activité, je n’étudiais pas mon allemand…

Quarante ans plus tard, en triant quelques vieux documents, je suis retombé sur un exemplaire oublié du mode d’emploi. Pour vous, c’est gratuit 😉

Addendum

Si vous avez bien suivi les instructions, votre cube est maintenant résolu, mais une petite difficulté s’ajoute au cube classique : les centres des faces doivent être correctement orientées… Cette ultime manipulation vous est expliquée ici.

1511, 2023

D’un délire à un produit

“C’est drôle comme ça vous vient une invention… au moment où on s’y attend le moins !”

Alphonse Allais

Au départ, c’était une idée loufoque, un délire d’un papa qui voulait faire plaisir à ses enfants, fans du marshallow grillé au feu de bois.

Le marshmallow grillé c’est bon, (surtout trempé dans l’abricotine ou la willamine, mais ça c’est pas pour les enfants). Faire griller ses marshmallows au feu de bois c’est sympa, mais ça n’est pas conseillé dans son salon… Fort de ce constat, je me suis dit qu’il fallait qu’on puisse griller nos marshmallows à la maison, histoire de pouvoir le faire plus souvent !

J’ai donc promis à mes enfants d’inventer un grill à marshmallows.

Seulement voilà, je suis ingénieur civil, pas inventeur ni mécanicien ni adroit de mes mains. Je pensais donc que mes promesses ne se réaliseraient jamais. L’histoire pourrait donc se terminer ici.

Les années ont passé, les enfants ont grandi, mais l’idée est restée dans un coin de ma tête.

Grâce à Jean-Claude et Alain de Des Choses Pareilles, j’ai finalement pu tenir ma promesse et nous avons grillé nos premiers marshmallows sous un four TTM en 2022. Le Marshmagrill était né. L’histoire aurait pu en rester là et ne pas sortir du cadre familial. Mais c’était compter sans de belles rencontres avec Charlotte de Raclette On Tour, de Fabien de Distillerie Morand, de Pascal de TTM…

L’avenir ? Nul ne sait ce qu’il nous réserve…

307, 2018

Quand tu te dis que tu ne fais peut-être pas tout faux

Il y a parfois des petits bonheurs qui viennent égayer la légendaire « solitude du manager »…

Il y a un peu plus de neuf mois, nous apprenions avec consternation que l’une de nos ingénieures, dont le mari vivait au Tessin, allait avoir un enfant. Notre désappointement n’était pas tant lié aux problèmes de personnel que n’allaient pas manquer de se présenter avec le congé maternité qui se profilait dans les mois à venir, qu’au pressentiment que nous allions perdre un membre de la famille du BISA au vu de sa situation familiale.

Bien sûr nous avons essayé, avec sa complicité, d’attirer son mari en Valais. Mais ni le soleil de Sierre, ni le vin de nos coteaux, ni même la blonde raclette n’ont pu rivaliser avec les charmes du Tessin…

Et un jour maudit est arrivée sa lettre de démission… Mais à sa lecture, tel Gargantua à la naissance de Pantagruel, je ne sus si je devais pleurer comme une vache ou rire comme un veau… Car dans ma solitude du moment, les mots qui m’étaient adressés m’ont laissé croire l’espace d’un instant, en toute immodestie, que finalement, je ne faisais pas tout faux…

 

2504, 2017

La petite histoire de la Balle

L’aventure de « la Balle » a commencé le 4 août 2015, à 07h54. Ce matin-là, je l’avais posée sur son tee, au départ du trou No 1 du golf de l’île d’Oléron. Le soleil était à peine levé, à l’arrière-plan l’océan était magnifique, et à l’horizon, tout petit, pointait le Fort Boyard. Je n’ai pas résisté à immortaliser l’instant, avec cette première photo.

Et ce fut le début d’une manie… Depuis, la Balle m’accompagne presque partout. Et cette manie fut contagieuse, puisque je reçois régulièrement des photos de ses petites sœurs qui voyagent de par le Monde. Les quelques photos qui suivent retracent les pérégrinations de la  Balle au gré des saisons, dans ses balades dans notre beau canton du Valais, en Suisse et ailleurs. C’est la Balle dans tous ses états…

Et si l’envie vous prend de perpétuer l’aventure de la Balle, il y en a toujours à disposition à notre secrétariat…

2403, 2017

Du prix d’ami

« Tu peux me faire un prix d’ami ? »

Quelle question !

Lorsqu’un ami demande une offre à un ami ingénieur, il est probable que ce dernier la calcule au plus juste, avec déjà un rabais qui tienne compte des relations qu’entretiennent le maître d’ouvrage et son mandataire. C’est en tout cas ce que je fais. Pourtant, il n’est pas rare que l’ami vous rappelle et vous lance: « j’ai bien reçu ton offre, tu peux me faire un prix d’ami? ».

A cette question, je m’interroge toujours sur la définition de l’amitié. Selon le Petit Robert, l’amitié est un « sentiment réciproque d’affection ou de sympathie qui ne se fonde ni sur la parenté ni sur l’attrait sexuel ».

Me voilà rassuré, l’ami n’est donc pas attiré sexuellement, je ne devrais donc pas avoir à me prostituer pour être rétribué…

Quelle est alors la définition du « prix d’ami » ? Ma proposition de tarif initial couvrant tout juste le prix de revient de mes collaborateurs, je pourrais en déduire que l’ami en question désire me témoigner son affection en me rétribuant plus généreusement. Le prix d’ami est donc un prix supérieur à celui de mon offre initiale.

Mais je n’oserais jamais fixer moi-même la plus-value de l’amitié dans des relations commerciales…

Décidément, quelle question !

Merci les amis !